Stage initiatique et thérapeutique de "retour à soi" : le Rite de la femme phoque. Retraite d'été.

Quelques mots sur la pratique

Au cours de nos existences, nous perdons le contact à nous-mêmes de diverses façons et à divers degrés … Mais vivre loin de notre "peau d’âme" est profondément douloureux, épuisant, nous fait perdre le sens, la joie et la force de vivre pleinement. Nous vous invitons au travers de ce stage à approfondir le chemin qui mène à votre intériorité et à la nourrir davantage.

Analyse des Mythes corporels (AMC), travail psychocorporel, symbolique et rituel, art thérapie et contact avec la nature en seront les chemins méthodologiques.

Bienfaits liés à la pratique

• Ressourcement dans la nature
• Centrage, connaissance de soi et "retour à Soi"
• Dialogue entre notre conscient et inconscient
• Explorations corporelles et développement de ressources de recentrage par le corps, le mouvement
• Déploiement de sa créativité et de son "imaginaire", au-delà du mental
• Prévention de l'épuisement, de la dépression, du burn-out professionnel ou familial
• Partage avec d'autres femmes en recherche et travail thérapeutique de groupe

Contenu de l'activité

Quand une femme est épuisée, éloignée d’elle-même, ou vit une crise de sens, travailler l’axe Moi – Soi peut devenir une voie de guérison et de réconciliation profonde.

L'axe Moi–Soi représente la relation dynamique entre le Moi (ce que je crois être.) et le Soi (ce que je suis profondément, au-delà des apparences).

Ce n’est pas un axe statique. Il est vivant, évolutif, conflictuel parfois.

Ce travail n'est pas accessoire, mais central dans notre vie de femme : retrouver sa source, sa boussole intérieure, son intégrité. Il est au cœur du rite de la femme phoque.

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Ce qui se passe quand l’axe Moi–Soi est distendu :​

Dans le quotidien :

• On agit en mode automatique, en répondant aux attentes des autres (famille, travail, patients, société).
• On se sent coupée de son corps, de son rythme, de ses désirs.
• Le mental prend toute la place, mais le cœur est en sourdine, voire éteint.
• Les signaux du Soi (émotions, rêves, malaises) sont ignorés ou rationalisés.
• L’énergie diminue, le corps parle : fatigue chronique, douleurs, désinvestissement affectif.

C’est comme si le Moi devenait une coquille vide, qui fonctionne, mais ne vit plus vraiment.

Pourquoi avons-nous souhaité travailler cet axe avec vous ?

​1. Pour retrouver le fil de soi-même

Quand on renoue avec le Soi, on ne cherche plus à être celle qu’il faut être, mais celle qu’on est.
Cela permet de :

• Redécouvrir ses valeurs personnelles, et pas seulement ses obligations.
• Ressentir à nouveau ce qui est juste pour soi, ce qui nourrit au lieu d’épuiser.

2. Pour transformer la fatigue en signal

L’épuisement n’est pas un échec. C’est souvent un appel du Soi :

« Tu t’es trop éloignée de ce qui te fait du bien. Reviens. »

Travailler l’axe, c’est entendre cet appel non pas comme une faiblesse, mais comme une invitation au retour à l’essentiel.

3. Pour réhabiliter le féminin intérieur

Beaucoup de femmes ont construit leur Moi sur des valeurs d’adaptation (efficacité, performance, don de soi sans limite).

Travailler l’axe Moi–Soi, c’est oser désapprendre, ralentir, écouter le silence en soi, et se reconnecter à la fidélité à soi et donc être plus libre.

Ce que vous trouverez en participant au rite :

• Une plongée dans le conte islandais « Peau de phoque peau d’âme » tout au long des 4 jours. Sa sagesse vous emmènera dans l’expérience de la perte initiatique du Soi, les freins au retour à soi et l’impérieux besoin de se retrouver.
• Des explorations psycho-corporelles pour ressentir, poser vos limites, identifier et réparer des parts de vous.
• De la régulation profonde par le mouvement, la solitude intentionnelle et le silence.
• De l’expression artistique qui offre un moyen d’expression non verbal et permet d’accéder à des émotions enfouies, à des vécus traumatiques, à l’Ombre personnelle (selon la définition qu’en fait Jung) ; et de les transformer au travers du processus créatif. Nous utilisons divers arts plastiques et des supports spécifiques à la thématique du conte. Cette approche ne nécessite aucune compétence artistique préalable.
• Des pratiques rituelles utilisées comme outils psychothérapeutiques pour explorer notre psyché, développer le dialogue avec le Soi et les chemins de retour à soi.
• Des cercles thérapeutiques en groupe qui vous permettront chaque jour de faire un pas de plus dans la conscientisation de votre psyché.

Les stages que nous co-créons et animons avec Cécile Seron sont inspirés de l’Analyse des

mythes Corporels (AMC©), une méthode d’art-thérapie développée par Csilla Kemenczei, de

l’institut CG. Jung AMC Athanor.

Publics

Ce stage est ouvert à toutes les femmes, les rêveuses, les terre à terre, les extravagantes, les timides, les voilées, les abîmées, les amoureuses, les nostalgiques, les jeunes mamans, les envieuses, les dépendantes, les guérisseuses, les anciennes, les généreuses, les affamées, les disponibles, les femmes-enfant, les soignantes, les porteuses de masque, les autonomes, les précieuses, les chanteuses et les sans voix, les bâtisseuses, les perdues, les têtues, les blessées, les enseignantes, les insomniaques, les créatives, les dévalorisées, les femmes en colère, les patientes... 

Type de support pédagogique fourni

• Art thérapie
• Pratique de solitude intentionnelle
• Travail corporel et danse libre
• Cercle de femmes

Marie et Cécile sont amies depuis 25 ans, ont couru les plaines et partagé pas mal d’expériences, de pas de danse, de rituels initiatiques, de joies et de peines, et rêvaient depuis longtemps de co-créer un stage tel que celui-ci… de vous transmettre un peu d’elles et des cordes qui vibrent à leurs arcs.

Informations complémentaires

Le coût comprend :

• les 4 journées et la nuit de stage 
• le repas du lundi soir et le petit déjeuner du mardi
• les thés, cafés, gougouilles et fruits des pauses
• le matériel créatif fourni 

Possibilité d’obtenir une facture pour les professionnels.

Etalonnement de paiement possible sur demande.